Alternative
au placement en institution
Dans notre société, la priorité est de rester au domicile mais, dans l’hypothèse où ce maintien n’est plus possible (par exemple en raison de perte d’autonomie, peur des chutes, de rester seul…), la solution de la microstructure permet un maintien dans un milieu « familial » et le territoire local.
C’est une alternative à un placement en maison de retraite médicalisée qui offre à ses locataires un logement locatif à prix modéré et librement aménagé.
La personne
au cœur du dispositif
La préoccupation première est le bien être de la personne. Pour cela, elle est au cœur du dispositif du projet de l’équipe du Clos du Jard, tout est fait dans un total respect de ses choix de vie. Il est peut-être utile de rappeler qu’elle est, et demeure une personne unique. Cette singularité est inscrite dans son histoire et dans son environnement.
Le clos du Jard s’est fixé pour mission de respecter de « faire vivre », d’animer la vie de la personne accueillie. Elle ne peut être morcelée, la globalité de ce qui constitue son identité est prise en considération dans une approche avant tout relationnelle et sociale, une véritable interaction.
Ses besoins vitaux, ses choix de vie, ses potentialités, ses savoirs et savoirs faire sont au cœur de l’accompagnement proposé. Ils sont déclinés au quotidien et le vécu contribuera à donner du sens et du désir à la vie. On recherche avant tout le maintien à domicile que l’on peut qualifier de « mini-collectif », la personne reste sur un territoire connu.
Il s’agit de recréer une ambiance familiale dans un cadre qui ressemble à celui qu’elles ont quitté. Le nombre de locataire est au maximum de 20, un par logement.
La sécurité y est assurée par la présence d’une personne salariée 24 heures sur 24.
Les personnes participent s’ils le peuvent et s’ils le souhaitent aux tâches qu’ils ont aimé faire antérieurement. Ils partagent la vie de tous les jours comme dans une famille. C’est une sorte de domicile partagé.
Le respect de l’intimité du locataire est de rigueur. Personne n’entre dans une chambre sans frapper ou sans l’autorisation du locataire, domaine intime et personnel de l’occupant. Chaque chambre est décorée à leur goût avec des petits meubles ou objets personnels.
Qu’en
pensent-ils ?
Lucie, 83ans, veuve, locataire
C’est ma fille qui a insisté pour que je passe à Saint-Savin les mois d’hiver les plus froids, de fin novembre à fin mars, car j’habite une maison à la campagne mal chauffée.
Le Clos du Jard, c’est petit, confortable et vraiment joli. Nous sommes accueillis par un personnel très qualifié et totalement disponible. Personnellement, j’ai été très marquée par les responsables qui s’inquiètent toujours de savoir si nous sommes à l’aise et si nous avons tout le confort désiré. Car le Clos n’est pas médicalisé. Personne n’est en blouse blanche, mais le personnel peut nous aider pour des services élémentaires et les médecins et les infirmiers passent régulièrement, si nécessaire. J’aime retrouver à table les mêmes voisins. Il faut dire que nous sommes un petit groupe ce qui facilite les relations. J’ai pu discuter avec le personnel, très proche de nous avec lequel nous fêtons les anniversaires. Ce qui m’a plu aussi, c’est que nous avons tous de belles chambres avec des garnitures, des portes fenêtres et que je suis au rez de chaussée, très pratique pour se déplacer et sortir.
Jacqueline, 75 ans, veuve, locataire
J’ai perdu depuis longtemps mon mari, j’étais seule et je cherchais une structure qui me permette d’avoir une chambre individuelle. Ici je suis en sécurité, je suis bien entourée. C’est une petite famille ou tout le monde se connaît et se respecte. Je vais me promener quand j’en ai envie, tout est ouvert . Je suis satisfaite de mon choix. Ma famille est rassurée de me savoir là et j’ai des contacts très fréquents avec eux.